1972 Ferrari 365
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Baujahr1972
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Chassisnummer15111
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MotornummerB1548
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Losnummer128
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Referenznummer28310_128
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ZustandGebraucht
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Standort
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AußenfarbeSonstige
Beschreibung
1972 Ferrari 365 GTB/4 'Daytona' Berlinetta
Coachwork by Scaglietti
Chassis no. 15111
Engine no. B1548
"It's a hard muscled thoroughbred, the Daytona - easily the most awesome and yet disciplined road-going Ferrari in that firm's brilliant quarter century of existence. The Daytona isn't fast it's blinding. It will eat up a quarter-mile of asphalt in 13.2 seconds at 110mph and scream out to 175mph - or it will slug through traffic at 1,500rpm with the Sunday manners of a FIAT. It is the perfect extension of its driver.
You can cut and weave through shuffling traffic with the agility of a halfback, or lope down the freeway with the piece of mind that comes from knowing you can contend with anyone's incompetence. To say, after you've driven it, that the Daytona is desirable doesn't begin to sum up your feelings - you would sell your soul for it." - Car & Driver, January 1970.
Every Ferrari is, to a greater or lesser extent, a 'landmark' car, but few of Maranello's road models have captured the imagination of Ferraristi like the 365 GTB/4. The ultimate expression of Ferrari's fabulous line of V12 front-engined sports cars, the 365 GTB/4 debuted at the Paris Salon in 1968, soon gaining the unofficial name 'Daytona' in honour of the sweeping 1, 2, 3 finish by the Ferrari 330P4 at that circuit in 1967. Pininfarina's Leonardo Fioravanti, later the famed Carrozzeria's director of research and development, was responsible for the influential shark-nosed styling, creating a package that restated the traditional 'long bonnet, small cabin, short tail' look in a manner suggesting muscular horsepower while retaining all the elegance associated with the Italian coachbuilder's work for Maranello. One of Pininfarina's countless masterpieces, the influential shark-nosed body style featured an unusual full-width transparent panel covering the headlamps, though this was replaced by electrically-operated pop-up lights to meet US requirements soon after the start of production in the second half of 1969. Fioravanti later revealed that the Daytona was his favourite among the many Ferraris he designed.
Although the prototype had been styled and built by Pininfarina in Turin, manufacture of the production version was entrusted to Ferrari's subsidiary Scaglietti in Modena. The Daytona's all-alloy, four-cam, V12 engine displaced 4,390cc and produced its maximum output of 352bhp at 7,500rpm, with 318lb/ft of torque available at 5,500 revs. Dry-sump lubrication enabled it to be installed low in the oval-tube chassis, while shifting the gearbox to the rear in the form of a five-speed transaxle meant 50/50 weight distribution could be achieved. The all-independent wishbone and coil-spring suspension was a recent development, having originated in the preceding 275 GTB. Unlike the contemporary 365 GTC/4, the Daytona was not available with power steering, a feature then deemed inappropriate for a 'real' sports car. There was, however, servo assistance for the four-wheel ventilated disc brakes. Air conditioning was optional, but elsewhere the Daytona remained uncompromisingly focussed on delivering nothing less than superlative high performance.
At the time of its introduction in 1968 the Daytona was the most expensive production Ferrari ever and, with a top speed in excess of 170mph, was also the world's fastest production car. Deliveries commenced in the second half of 1969 and the Daytona would be manufactured for just four years; not until the arrival of the 456 GT in 1992 would Ferrari build anything like it again. Only 1,300 Berlinetta models and 121 Spyder convertibles had been made when production ceased in 1973.
Sent to Scaglietti on 7th December 1971 and completed on 2nd March 1972, chassis number '15111' was delivered new to official dealer Renato Nocentini's Garage La Rotonda in Prato, Italy. The Daytona left the factory finished in Marrone Metallizzato with beige Connolly leather interior, and was equipped with a Voxson radio. Later that same month Nocentini sold the Ferrari to its first owner, Professor Carlo Massimo, a prominent surgeon residing in Fiesole, Italy. The car was registered in Florence. In July 1974 Professor Massimo traded '15111' with Nocentini against the purchase of a new Ferrari 365 GT4 BB.
In the 1990s '15111' was sold to Switzerland and repainted red. The current vendor purchased the Ferrari from Bruno Wyss Sportgarage in 1998 (invoice on file). The previous owner was Kestrel SA of Neuchâtel. The Daytona is offered with a Swiss Carte Grise, Massini Report, tool kit, car cover and sundry invoices, the most recent (for CHF12,000) covering a service of the brakes and fitting new rear tyres.
Bonhams would however recommend a small service after long-term storage.
Livrée neuve en Marrone Metallizzato, numéros châssis et moteur concordants
Ferrari 365 GTB/4 'Daytona' Berlinetta 1972
Carrosserie par Scaglietti
Châssis n° 15111
Moteur n° B1548
Vendue neuve en Italie
Même propriétaire depuis 1998
Immatriculée en Suisse
Matching Numbers
« C'est un pur sang plein de muscles, la Daytona de loin la plus terrible mais aussi la plus docile des Ferrari de route en 25 ans d'histoire de la marque. La Daytona n'est pas rapide, elle est éblouissante. Elle peut avaler le 400 m DA en 13, 2 secondes en sortant à 175 km/h ou traîner dans le trafic à 1 500 tr/min à des allures de FIAT du dimanche. C'est la parfaite extension de son conducteur. Vous pouvez louvoyer et natter entre les autres voitures avec l'agilité d'un demi de mêlée ou dévaler l'autoroute avec l'impression d'être sûr de pouvoir profiter de l'impuissance des autres. Dire, après l'avoir conduite, que la Daytona est désirable ne peut pas résumer vos sensations : vous pourriez même vendre votre âme pour elle. » Car & Driver, janvier 1970.
Chaque modèle de Ferrari est, plus ou moins, un « marqueur », mais rares sont les routières de Maranello qui ont enflammé l'imagination des ferraristi comme la 365 GTB/4. Expression ultime de la fabuleuse lignée des sportives à moteur avant V12 de Ferrari, la 365 GTB/4 dévoilée au Salon de Paris 1968 est bientôt renommée non officiellement « Daytona » en hommage de la triple victoire des 330 P4 de Ferrari sur ce circuit en 1967. Leonardo Fioravanti alors chez Pininfarina, devenu ensuite directeur Recherche et Développement de la fameuse Carrozzeria, est l'auteur de son style « nez de requin » et d'une silhouette globale qui fait renaître le profil traditionnel « long capot, petit habitacle, arrière court » de façon à suggéré la puissance brute sans abandonner l'élégance inhérente aux créations que le carrossier italien réserve à Maranello. Chef-d'uvre parmi tant d'autres de Pininfarina, le style de carrosserie en nez de requin se distingue par un bandeau frontal transparent étendu sur toute la largeur qui contient toutes les lampes, mais qui sera remplacé, pour être mis en conformité avec les normes nord-américaines, par des phares rétractables commandés électriquement peu après l'entrée en production dans la seconde moitié de 1969. Plus tard, Fioravanti avouera que la Daytona est sa préférée parmi toutes les Ferrari qu'il a dessinées.
Si le prototype est conçu et construit par Pininfarina à Turin, la fabrication de la version de production est confiée à la filiale de Ferrari, Scaglietti, à Modène. Le moteur V12 en aluminium, à 4 ACT, de 4 390 cm3 délivre au maximum 352 ch à 7 500 tr/min avec un couple maximal de 44, 5 m/kg à 5 500 tr/min. Le carter sec permet de l'installer plus bas dans le châssis en tubes ovales tandis que le report de la boîte de vitesses dans le pont arrière donne un idéale répartition des masses 50/50 entre les deux essieux. La suspension à quatre roues indépendantes par triangles et ressorts hélicoïdaux est une avancée récente apparue sur la 275 GTB précédente. Contrairement à sa contemporaine, la 365 GTC/4, la Daytona n'est pas proposée avec une direction assistée, un équipement jugé peu compatible avec la conduite d'une « vraie » voiture de sport. En revanche, les freins à quatre disques ventilés sont assistés par servo. L'air conditionné est en option, mais pour tout le reste, la Daytona demeure axée sans compromis sur ce qui a présidé à sa conception : la haute performance routière.
Au moment de son introduction en 1968, la Daytona est la Ferrari la plus chère jamais cataloguée et, avec une vitesse de pointe de 270 km/h, c'est la voiture de production la plus rapide du monde. Les livraisons commencent dans la seconde moitié de 1969, la production de la Daytona s'étendra sur quatre années seulement et Ferrari ne produira plus de voiture de ce genre avant la 456 GT en 1992. Seules 1 300 Berlinetta et 121 Spyder décapotables seront fabriquées jusqu'à l'arrêt de la production en 1973.
Expédié chez Scaglietti le 7 décembre 1971 et achevé le 2 mars 1972, le châssis n° 15111 est livré au concessionnaire officiel Garage La Rotonda de Renato Nocentini à Prato (Italie). La voiture sort d'usine peinte en Marrone Metallizzato avec intérieur en cuir Connolly beige et une radio Voxson. Plus tard dans le mois, Nocentini vend la Ferrari à son premier propriétaire, le Pr. Carlo Massimo, éminent chirurgien résidant à Fiesole (Italie).La voiture est immatriculée à Florence. En juillet 1974, Le Pr. Massimo cède « 15111 » à Nocentini en reprise sur une Ferrari 365 GT4 BB neuve.
Dans les années 1990, « 15111 » est vendue en Suisse et repeinte en rouge. Le vendeur actuel l'a achetée à Bruno Wyss Sportgarage en 1998. (facture au dossier). Le précédent propriétaire était Kestrel SA de Neuchâtel. La Daytona est accompagnée de sa carte grise suisse, du Massini Report, de son outillage, de sa housse et de diverses factures, la plus récente (de CHF 12 000) pour une révision des freins et le montage de pneus arrière neufs.
Bonhams conseille une petite révision après une longue immobilisation.
CHF 450 000 550 000