1936 Bugatti Type 57
-
Baujahr1936
-
Chassisnummer57379
-
Motornummer273
-
Losnummer128
-
Referenznummer30406_128
-
ZustandGebraucht
-
Standort
-
AußenfarbeSonstige
Beschreibung
1936 Bugatti Type 57 Cabriolet
Coachwork by Maltby of Folkestone
Chassis no. 57379
Engine no. 273
1936 Bugatti Type 57
Carrosserie par Maltby de Folkestone
Châssis n° 57379
Moteur n° 273
Livrée neuve en Angleterre
Moteur et châssis à numéros concordants
Historique connu et documenté
Dans la même collection depuis 1987
Mécanique entièrement révisée en 2024
Expertise de Dominic Labhardt et rapport Laugier au dossier
Titre d'immatriculation suisse
« La voiture filait à 130 km/h avec le confort et le silence que l'on associe à la Type 57... Nous étions tout à fait prêts à croire que Jean Bugatti avait parcouru les 435 kilomètres jusqu'à Paris en un peu moins de trois heures et demie à bord de la Type 57 soit une moyenne de 125 km/h... » Motor Sport, mai 1939.
Au début des années 1930, Ettore Bugatti avait déjà acquis une réputation inégalée pour ses voitures aux performances remarquables, aussi bien sur route que sur circuit. Les plus grands pilotes de l'époque accumulaient les victoires au volant des créations de l'usine de Molsheim, tout en les préférant également pour leurs déplacements quotidiens. Fort de cette série ininterrompue de succès, Ettore Bugatti restait fidèle à son moteur à simple arbre à cames, n'adoptant la technologie plus avancée du double arbre à cames en tête qu'en 1930, sur la Type 50, et uniquement sous l'insistance de son fils aîné, Jean.
À partir de ce moment, Jean Bugatti joua un rôle croissant dans la conception des voitures de la marque. Sa première création fut l'élégante Type 55 roadster, rapidement suivie d'une autre uvre majeure : la Type 57. Plus imposante que la Type 55, la Type 57 était dotée d'un moteur huit cylindres en ligne de 3,3 litres à double arbre à cames en tête, moderne dans sa conception, installé dans un châssis aux lignes classiques typiques de Bugatti. Cette gamme marquait l'influence déterminante de Jean Bugatti, offrant enfin à la marque une grande routière civilisée, capable de rivaliser avec les modèles raffinés de Delage et Delahaye.
La Type 57, dans toutes ses versions, séduisit des propriétaires exigeants, amateurs d'excellence, parmi lesquels Sir Malcolm Campbell, le célèbre « roi de la vitesse ». Cette Bugatti se distinguait par des carrosseries d'une qualité exceptionnelle souvent réalisées sur mesure, dans une variété de styles éblouissante. Mais elle n'était pas qu'un simple objet de luxe : ses deux victoires absolues aux 24 Heures du Mans attestent que Bugatti n'avait rien sacrifié de son héritage sportif en créant une voiture digne de rivaliser avec Rolls-Royce ou Bentley.
Le succès de la Type 57 se reflète dans ses chiffres de production : environ 680 exemplaires furent produits entre 1934 et 1940, et son châssis servit même de base à la Type 101 après-guerre.
Le châssis #57379 équipé du moteur 273 a été assemblé à l'usine de Molsheim en février 1936 et vendu par l'intermédiaire du Colonel W. L. Sorel, concessionnaire officiel de la marque à Londres. L'habillage de ce quatre places est laissé aux bons soins de Maltby de Folkestone dans le Kent.
Maltby fut fondée en 1902 à Sandgate, dans le Kent et se consacra au milieu des années 30 principalement dans les carrosseries décapotables. Parmi ses innovations les plus remarquables, on compte l'automatisation du mécanisme de capote. Dès 1935, Maltby utilisa la pompe hydraulique du système « Jackall » avant d'adopter, à partir de 1936, une combinaison moteur électrique et pompe. Maltby se distingue comme le premier carrossier britannique à avoir automatisé l'ouverture et la fermeture des capotes, une avancée technique notable à l'époque.
Elle est ensuite livrée à Victor Belfield, son premier propriétaire. Le rapport Laugier, inclus dans le dossier, permet de suivre l'histoire de la Bugatti Type 57 n°57379 à travers les années, d'abord en Angleterre puis en Suisse où elle est exportée en 1973. Parmi ses propriétaires figure Colin Osborne Bibby, pilote de la Royal Air Force, identifié dans The Bugatti Book publié en 1954. Ce détail illustre parfaitement l'aura et les sensations de conduite sans égal des Bugatti.
L'actuel propriétaire fait l'acquisition de #57379 en 1987 et s'en sépare aujourd'hui après près de 40 ans propriété. Elle a récemment bénéficié d'une importante révision mécanique par l'atelier Franks Originale en Suisse portée sur la carburation, l'allumage, le circuit électrique, le réservoir, radiateur, freins, etc... dont les factures sont disponibles au dossier, au côté de l'expertise datant de 2022 de Dominic & Max Labhardt, président du Club Bugatti Suisse, du rapport de Pierre-Yves Laugier et de la facture d'achat datant de 1987.
Veuillez noter que, si ce véhicule est vendu à un acheteur français privé ou à un particulier membre d'un pays de l'UE, le taux réduit de TVA d'importation de 5,5% sera appliqué au prix d'adjudication. La TVA d'importation vous sera facturée par notre courtier en douane qui vous facturera aussi des frais de dédouanement. Toutefois, si vous achetez en tant que marchand ou que société, les Finances Publiques vous factureront directement (sur la base du dédouanement effectué par notre courtier en douane) et la TVA française d'importation n'apparaîtra pas sur la facture que Bonhams vous délivrera. Veuillez noter que, si vous achetez en tant que société de l'UE, vous devez payer la TVA dans votre pays d'immatriculation, au taux en vigueur. Les taux pour importation dans les autres pays de l'UE peuvent varier, et il vous sera facturé des frais administratifs relatifs à la préparation des opérations de dédouanement. Pour toute question relative au dédouanement, veuillez contacter le département Motorcar de Bonhams ou les sociétés de transport que nous recommandons.