• Baujahr 
    1948
  • Automobiltyp 
    Cabriolet / Roadster
  • Losnummer 
    52
  • Zustand 
    Originalzustand
  • Standort
    Frankreich
  • Außenfarbe 
    Rot
  • Getriebe 
    Manuell
  • Kraftstoff 
    Petrol

Beschreibung

1948 – Maserati A6 GCS Monofaro Usine ex Fangio
Châssis n° 2007/2010 (voir texte)
Carte grise française
French registration title
Véhicule vendu sans Contrôle Technique
Sold without Contrôle Technique

« La plus authentique des Maserati A6 GCS Monofaro, jamais vue sur le marché, et pilotée en période par Juan-Manuel Fangio ; parfaite pour Monaco historique »
“The most authentic Maserati A6 GCS Monofaro ever seen on the market, and driven period by Juan-Manuel Fangio ; a perfect car to race historic grand prix of Monaco”

En 1945, dès la fin de la Deuxième Guerre mondiale, l’officine Maserati est en mesure de produire et vendre la sublime A6-1500, une petite auto de sport développée depuis la légendaire et très performante 6CM de Grand Prix, qui avait brillé dès la deuxième moitié des années 1930. Avec ses très élégantes carrosseries coupé Extra Lusso et spyder (2 exemplaires seulement) signées Pinin Farina, elle permet à « l’autre constructeur de Modène » de se faire une place parmi les usines italiennes en vue, et préfigure la première voiture de compétition de la marque au Trident. L’A6 GCS (CS désignant une voiture à double usage Corsa et Sport) peaufinée en 1947, s’en distingue néanmoins nettement par un nouveau châssis tubulaire, des suspensions améliorées et une carrosserie inédite ainsi qu’un moteur revu et corrigé. Pour la carrosserie, c’est le talentueux et efficace Fantuzzi qui est choisi, et qui va dessiner une superbe carrosserie biplace de type siluro, basique mais élégante, avec ailes séparées, pour pouvoir s’aligner en compétition en F2 (sans ailes) et en Sport (avec ailes), et dont l’unique phare central intégré dans la calandre va distinguer cette A6 GCS première du nom : Monofaro.
Sous le capot, la mécanique, particulièrement accessible, se distingue de la précédente A6 par une cylindrée augmentée à 2 l, une lubrification par carter sec et une batterie de 3 carburateurs spécifiques, des Weber 36DO4. Développant 130 ch à 6 000 tr/min, il propulse l’ensemble qui ne pèse que 672 kg à sec (580 kg en version F2 !) à plus de 200 km/h, avec une facilité déconcertante… La Monofaro ne sera produite qu’à 14 exemplaires, dont seulement 8 survivants ont été recensés. Elle est aujourd’hui l’une des Maserati les plus prisées, de par sa rareté, ses performances, son positionnement dans l’histoire de la marque (dernière voiture développée par les frères Maserati avant le contrôle de la famille Orsi, et jalon essentiel dans la genèse des 6-cylindres de course – A6GCS/53, A6G/54, 300S notamment – et de route - 3500 GT) et sa polyvalence à nulle autre pareil. De par son très riche palmarès, l’A6 GCS 2000 est en effet éligible aux plus grandes épreuves historiques, dont les Mille Miglia et Goodwood ou Monaco, où elle peut courir en catégorie monoplace et en sport, comme à l’époque...
La voiture qui illustre ces pages et la septième A6 GCS produite, châssis #2007, officiellement renseignée dans les registres d’usine le 7 juin 1948 comme voiture usine, ce qui ne concerne que trois autres châssis (#2001, #2002 – né en coupé – et #2003 – détruit en période) sur les 14 exemplaires construits. Il est vraisemblable que la voiture ait servi pour quelques courses, des essais et du développement, avant d’être renuméroté #2010 à l’usine, et vendue à l’homme d’affaires italien Giuseppe Vianini le 4 avril 1949 (registres usine). 1949 est une année importante en sport automobile, puisque c’est l’année où Juan Perón, le dictateur argentin, missionne deux pilotes chevronnés, pour venir courir en Europe, et promouvoir leur pays. Pour l’occasion, cette Equipo Argentina bénéficie de Gordini et de Maserati… de location. Les noms de ces pilotes ? Juan-Manuel Fangio et Benedicto Campos, des inconnus sur le Vieux Continent… Fangio va rapidement se faire un nom, en remportant les Grands Prix de F1 de San Remo, de Pau, de Perpignan, de Marseille, de Monza et d’Albi. Il court également en Sport et en F2, et prend ainsi le départ du Xe Grand Prix de Rome, couru sur le circuit éphémère des Thermes de Caracalla, le 2 juin au volant de la Maserati #2007/2010 confiée par Vianini, qui a également des affaires en Argentine et la double nationalité. Si l’équipage est contraint à l’abandon au 21e tour, il est probable que la voiture qui illustre ces pages ait à nouveau été engagée le 26 juin au Grand Prix de F2 de Monza (4 A6 GCS au départ) et le 10 juillet au 9e Circuit del Garda (3 A6 GCS au départ) et également dans les Grand Prix de F2 Italiens de la saison 1950.
A la fin de la saison1950, Vianini exporte l'A6 GCS #2007/2010 en Argentine où il la vend à Carlos Lostaló (fig. 3 et 4), un pilote confirmé de la région de Buenos Aires, que l’on retrouve dès le 17 décembre 1950 engagé en course au circuit Parque Sarmiento de Cordoba, où il termine 4e. Pays à la culture automobile très riche, l’Argentine récupérera un très grand nombre de voitures de courses européennes, neuves ou d’occasion, et notre Maserati, remotorisée mi 1953 avec un V8 Ford suite à la casse de son moteur, continuera à écumer les circuits locaux jusqu’en 1959 , se battant avec succès contre, pêle-mêle, des Alfa Romeo 8C, des Delahaye 135 S, des Ferrari 166, 212, 225, 375 ou 625, des Cisitalia 202, des BMW 328, des Jaguar XK 120, des Gordini T15, des Allard J2, des Porsche 550 ou des Bugatti 35 et 51 (fig. 5) ! Elle participera ainsi aux renommées 1000 km de Buenos Aires (fig. 6, abandon), avec Carlos Guimarey et Carming, alias Eduardo « Buby » Salzman, une épreuve comptant pour le Championnat du Monde Sport cette année-là ! Cette voiture bénéficie d’un historique limpide et est listée dans tous les ouvrages de référence et connue des plus grands spécialistes de la marque.
L’historien Pierre Abeillon confirmait déjà en 2001 : « Il est écrit dans tous les livres sérieux sur la marque Maserati (le Crump anglais, p. 113, de la 3e édition, et le Orsini-Zagari italien, p. 430) que la Maserati A6 GCS #2007, sortie neuve pour la saison 1948 à l’usage de l’écurie officielle, a été vendue renumérotée 2010 en 1949 à l’italien Vianini (il s’agit donc d’une seule et même voiture). Elle a bien été prêtée à Fangio pour une course de F2 à Rome en juin 1949 et vendue à Lostalo en Argentine en 1950. » Des propos confirmés et complétés par l’historien argentin Cristiàn Bertschi, notamment auteur du livre de référence Club Automoviles Sport, story of passion and racing in Argentina avec Estanislao Iacona : « Le 14 février 2017, j'ai été invité par [Monsieur T.] dans son garage pour examiner sa Maserati A6 GCS #2007/2010. J'ai trouvé exactement ce que j'attendais. La voiture semble très honnête et originale, à l'exception de la carrosserie. Le châssis montre des signes d'utilisation intensive à l'époque. Le moteur d'origine (#2010) a été cassé en 1953 ; les restes de ce moteur ont servi à construire une réplique faite par Pur Sang en Argentine et exportée il y a quelques années. Le moteur qui équipe aujourd’hui #2007/2010 est un moteur de rechange qui a été envoyé au Brésil pour l'une des deux voitures achetées en période par l’Autoclub do Brazil, châssis #2012 et #2019. Le châssis est estampillé #2010 sur les jambes de force de la suspension avant droite. Le numéro a l'air vieux, abîmé et beau. De mémoire, et je peux me tromper, je pense que nous avons discuté de quelques modifications à l'avant du châssis, mais je ne me souviens pas de quoi il s'agissait. Je n'ai pas comparé le châssis à d'autres A6 GCS en profondeur. La carrosserie n’est pas celle d’origine, et fut refaite lors de sa restauration par les frères Dellepiane. Je peux dire que j'aime beaucoup cette voiture en raison de sa rareté, de sa patine et de son histoire ! Je n'ai jamais pris le temps de faire des recherches sur sa période usine, mais il semblerait que ce soit la voiture conduite par Fangio à Caracalla. » Un autre expert Maserati incontournable, Richard Crump, écrivait à Monsieur T. à la fin de l’année 1986 : « La dernière fois que j'ai vu la voiture, elle était en état de marche et semblait complète dans sa configuration d'origine. Vous noterez que ces Maserati à ailes moto n'ont pas un taux de survie élevé, mais il est certain que la #2007 était une voiture de compétition d'origine et devrait être considérée comme un monument dans l’histoire de la marque. » On pourrait encore ajouter que la voiture possède encore son volant Maserati 4-branches, une particularité unique, puisque les autres Monofaro disposent d’un volant 3-branches. Il est à noter que le moteur actuel, tel qu’il est décrit par Cristiàn Bertschi, et qui est aujourd’hui en configuration carter humide, fut retrouvé par le célèbre Colin Crabbe à Sao Paulo.

A la fin des années 1970, c’est l’un de ses anciens pilotes argentins, le très européen Eduardo « Buby » Salzman qui en fait l’acquisition auprès des frères Dellepiane, qui l’ont faite restaurée et recarrossée (sur l’ossature d’origine) après l’avoir achetée à Rodolfo Iriarte. Après quelques courses en Argentine, il l’engage aux Mille Miglia historiques, en 1986, et la cède quelques jours après à Monsieur T. Elle retrouve Juan-Manuel Fangio à l’occasion de la rétrospective du Grand Prix de Bordeaux en 1987, avant d’entamer une vie paisible dans le garage de Monsieur T, qui décide de s’en séparer après des années de sommeil. Monument de l’histoire du sport automobile argentin de par sa longévité, son palmarès, sa place dans le parcours de Fangio, et sa « descendance » (elle a donné naissance à toute une série de Sport National à la carrosserie inspirée des Monofaro), cette A6 GCS 2000 peut également se prévaloir d’une authenticité indiscutable et d’une histoire continue parfaitement documentée, qui la rend hautement éligible pour les plus grands événements internationaux, dont les Mille Miglia, Goodwood et le Grand Prix de Monaco Historique.

In 1945, at the end of the Second World War, Maserati was in a position to produce and sell the sublime A6-1500, a small sports car developed from the legendary, high-performance 6CM Grand Prix car, which had already shone in the second half of the 1930s. With its very elegant Extra Lusso coupé and spyder bodywork (only 2 examples) designed by Pinin Farina, it enabled the ‘other Modena manufacturer’ to establish itself among the leading Italian factories, and foreshadowed the first competition car from the Trident brand. The A6 GCS (CS designating a dual-purpose Corsa and Sport car), refined in 1947, nevertheless differed markedly in terms of a new tubular chassis, improved suspension, new bodywork and a revised engine. For the bodywork, the talented and efficient Medardo Fantuzzi was chosen, who designed a superb two-seater siluro body, basic but elegant, with separate wings, so that it could compete in F2 (without wings) and in Sport (with wings), and whose single central headlamp integrated into the radiator grille would distinguish this first A6 GCS: Monofaro.

Under the bonnet, the particularly accessible powertrain differs from that of the previous A6 in that it has an increased displacement of 2 litres, dry sump lubrication and a set of 3 special Weber 36DO4 carburettors. Producing 130 hp at 6,000 rpm, it propelled the car, which weighed just 672 kg dry (580 kg in the F2 version!), to speeds of over 200 km/h with disconcerting ease... Only 14 examples of the Monofaro were produced, of which only 8 survived. Today, it is one of the most sought-after Maseratis, thanks to its rarity, its performance, its place in the history of the brand (the last car developed by the Maserati brothers before the Orsi family took control, and an essential milestone in the genesis of 6-cylinder racing cars - A6GCS/53, A6G/54, 300S in particular - and road cars - 3500 GT) and its unrivalled versatility. Thanks to its extensive track record, the 2000 A6 GCS is eligible to take part in the greatest historic events, including the Mille Miglia, Goodwood and Monaco, where it can compete in both single-seater and sports categories, just as it did back in the day...

The car that illustrates these pages is the seventh A6 GCS produced, chassis #2007, officially entered in the factory registers on 7 June 1948 as a factory car, which only concerns three other chassis (#2001, #2002 - born as a coupé - and #2003 - destroyed in period) out of the 14 built. It is likely that the car was used for some racing, testing and development, before being renumbered #2010 at the factory, and sold to Italian businessman Giuseppe Vianini on 4 April 1949 (factory registers). 1949 was an important year in motor sport, as it was the year in which Juan Perón, the Argentine dictator, commissioned two experienced drivers to come and race in Europe to promote their country. For the occasion, this Equipo Argentina was given Gordinis and Maseratis... for hire. The names of these drivers? Juan-Manuel Fangio and Benedicto Campos, unknowns on the Old Continent... Fangio quickly made a name for himself, winning the F1 Grands Prix at San Remo, Pau, Perpignan, Marseille, Monza and Albi. He also raced in Sport and F2, and took the start of the Xth Grand Prix of Rome, run on the temporary circuit of the Baths of Caracalla, on 2 June at the wheel of the Maserati #2007/2010 entrusted to Vianini, who also had business in Argentina and dual nationality. Although the crew was forced to retire on lap 21, it is likely that the car that illustrates these pages was again entered on 26 June at the Monza F2 Grand Prix (4 A6 GCS on the grid) and on 10 July at the 9th Circuit del Garda (3 A6 GCS on the grid) and also in the Italian F2 Grand Prix of the 1950 season.

At the end of the 1950 season, Vianini exported the A6 GCS #2007/2010 to Argentina, where he sold it to Carlos Lostaló, an experienced driver from the Buenos Aires region, who raced it on 17 December 1950 at the Parque Sarmiento circuit in Cordoba, where he finished 4th. A country with a rich motoring culture, Argentina recovered a large number of European racing cars, both new and second-hand, and our Maserati, re-engined in mid-1953 with a Ford V8 following the breakage of its engine, continued to scour the local circuits until 1959, successfully battling against, in no particular order, Alfa Romeo 8Cs, Delahaye 135 Ss, Ferrari 166s, 212s, 225s, 375s and 625s, Cisitalia 202s, BMW 328s, Jaguar XK 120s, Gordini T15s, Allard J2s, Porsche 550s and Bugatti 35s and 51s! She took part in the famous 1000 km of Buenos Aires (fig. 6, DNF), with Carlos Guimarey and Carming, alias Eduardo ‘Buby’ Salzman, an event counting towards the World Sport Championship that year! This car has a crystal-clear history and is listed in all the reference books and known to the greatest marque specialists.

Historian Pierre Abeillon confirmed this back in 2001: ‘It is written in all the serious books on the Maserati marque (the English Crump, p. 113, of the 3rd edition, and the Italian Orsini-Zagari, p. 430) that the Maserati A6 GCS #2007, which was produced new for the 1948 season for use by the official team, was sold renumbered 2010 in 1949 to the Italian Vianini (it is therefore one and the same car). It was loaned to Fangio for an F2 race in Rome in June 1949 and sold to Lostalo in Argentina in 1950”. These comments are confirmed and supplemented by Argentine historian Cristiàn Bertschi, author of the reference book Club Automoviles Sport, story of passion and racing in Argentina with Estanislao Iacona: ‘On 14 February 2017, I was invited by [Mr T.] to his garage to examine his Maserati A6 GCS #2007/2010. I found it to be exactly what I expected. The car looks very honest and original, with the exception of the bodywork. The chassis shows signs of heavy use at the time. The original engine (#2010) was broken in 1953; the remains of this engine, were used to build a replica made by Pur Sang in Argentina and exported a few years ago. The engine that powers today's #2007/2010 is a spare engine that was sent to Brazil for one of the two cars bought in the period by the Autoclub do Brazil, chassis #2012 and #2019. The chassis is stamped #2010 on the front right suspension struts. The number looks old, damaged and beautiful. From memory, and I could be wrong, I think we discussed some modifications to the front of the chassis, but I can't remember what they were. I didn't compare the chassis to other A6 GCSs in any depth. The body is not the original one, and was redone during the restoration by the Dellepiane brothers. I can say that I really like this car because of its rarity, its patina and its history! I've never taken the time to research its factory period, but it seems to be the car that Fangio drove at Caracalla”.
Another leading Maserati expert, Richard Crump, wrote to Mr T. at the end of 1986: “When I last saw the car, it was in running condition and appeared to be complete in its original features. You will appreciate that these early cycle wings Maseratis have not a high survival rate, but certainly #2007 was an original works competition car and should be considered a rare example of the marque.” We could also add that the car still has its Maserati 4-spoke steering wheel, a unique feature, as the other Monofaros have a 3-spoke steering wheel. It should be noted that the current engine, as described by Cristiàn Bertschi, and which is today in wet sump configuration, was found by the famous Colin Crabbe in Sao Paulo.

At the end of the 1970s, one of its former Argentine drivers, the very European Eduardo ‘Buby’ Salzman, acquired it from the Dellepiane brothers, who had restored and rebodied it (on original tubular frame) after buying it from Rodolfo Iriarte. After a few races in Argentina, he entered it in the historic Mille Miglia in 1986, and sold it a few days later to Mr T. It was reunited with Juan-Manuel Fangio for the Bordeaux Grand Prix retrospective in 1987, before beginning a quiet life in Mr T's garage (interspersed with static, one-off exhibitions). A monument to the history of Argentinian motor sport by virtue of its longevity, its record of achievements, its place in Fangio's career, and its ‘descendants’ (it gave birth to a whole series of Sport Nationals with bodywork inspired by the Monofaro), this A6 GCS 2000 can also boast indisputable authenticity and a perfectly documented ongoing history, making it highly eligible for the biggest international events as the Mille Miglia, Goodwood and the historic grand prix of Monaco.

Est. 550 000 – 750 000 €

Ce véhicule sera vendu aux enchères lors de la vente d’automobiles de collection du départ du Tour Auto, organisée par l’étude AGUTTES le lundi 7 avril 2025 au Parc des Expositions de la Porte de Versailles, à Paris.
Le catalogue numérique est disponible sur notre site internet.

N’hésitez pas à nous contacter pour tout renseignement complémentaire.
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01 47 45 93 01

This car will be sold by auction by AGUTTES Auction House at the start of the Tour Auto, in Paris Expo Porte de Versailles, Paris, France, on April the 7th, 2025.
The digital catalog is available on our website.

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