Ferrari Tipo 555
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Chassisnummer555/1 - FL 9001
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Losnummer144
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Referenznummer30406_144
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ZustandGebraucht
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Standort
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AußenfarbeSonstige
Beschreibung
1954-55 Ferrari Tipo 555 'Super Squalo' 2.5-litre Formula 1 Racing Single-Seater
Chassis no. 555/1 - FL 9001
Ex-Mike Hawthorn, « Nino » Farina, Piero Taruffi, Paul Frère, Peter Whitehead
1954-55 Ferrari Tipo 555 « Super Squalo » monoplace de Formule 1 2,5 litres
Châssis n° 555/1 - FL 9001
A marqué des points en championnat du monde avec une quatrième place à Spa-Francorchamps en 1955
Une des deux survivantes
Historique en compétition à l'époque complet
A gagné sa classe au Grand Prix historique de Monaco en 2000 avec Martin Stretton
Éligible aux plus prestigieux événements internationaux
Peu de voitures de Grand Prix à moteur avant qui ont survécu ont vraiment été pilotées par un champion du monde de Formule 1. Encore moins par deux. Cette Ferrari 555 « Super Squalo » fuselée est exceptionnellement rare pour avoir été engagée par la légendaire écurie de l'usine italienne à la fois pour le tout premier champion du monde des pilotes en catégorie Sport, le Dr Giuseppe « Nino » Farina, et également pour le premier pilote britannique à remporter le titre de champion du monde de Formule 1, John Michael « Mike » Hawthorn.
Elle a participé à quatre Grand Prix du Championnat du monde au cours de la saison 1955 qui fut écourtée à la suite du désastre des 24 Heures du Mans en juin de cette année-là.
Mike Hawthorn avait remporté son second Grand Prix du championnat en Espagne, sur le circuit Pedralbes à Barcelone, à la fin de 1954, au volant d'une Ferrari 555 améliorée, le dernier concept de Maranello pour la Formule 1 avec ses réservoirs latéraux coincés entre les roues sous de voluptueux renflements de tôles et sa pointe arrière raccourcie ne contenant que le petit réservoir d'huile et la pompe du système de lubrification par carter sec. L'argent se faisait rare chez Ferrari qui se préparait pour la seconde saison de Formule 1 en 2½ litres pour 1955. Une nouvelle Squalo requin avait été préparée pour la course d'ouverture hors championnat du calendrier européen, le GP de Turin sur le circuit citadin tortueux du parc du Valentino.
Cette première apparition publique de 555/1 la vit réservée aux seuls essais, le pilote Farina préférant pour la course la sécurisante fiabilité de la Ferrari 625 mieux préparée. Deux de ces récentes Super Squalo firent leur début au Grand Prix de Bordeaux hors championnat, pilotées par Farina et Maurice Trintignant. Après avoir éclaté une conduite d'huile pendant les essais, Farina pilota avec fougue au cours des deux épreuves d'ouverture de la course et cassa sa boîte de vitesses. Pour le Grand Prix de Monaco à Monte-Carlo, Ferrari engageait cinq pilotes, le journaliste belge Paul Frère comme remplaçant, Farina, Trintignant, le Franco-Américain Harry Schell et « le Silver Fox », le vétéran Piero Taruffi, qui termina en partageant 555/1 avec Frère. Malheureusement leur course fut entachée par des problèmes de boîte.
Le Grand Prix de Belgique qui suivit à Spa-Francorchamps, trois Super Squalo étaient engagées par Ferrari. Elles coururent sans encombre, Farina terminant troisième sur la sienne, tandis que Paul Frère menait 555/1 à la quatrième place, marquant des points au championnat du monde. Trintignant, handicapé par une blessure à la jambe lors d'un récent accident, terminait septième.
Pour le Grand Prix de Hollande à Zandvoort les mêmes trois Super Squalo réapparurent, 555/1 pilotée par Mike Hawthorn terminant septième. Hawthorn avait quitter l'écurie pour Vanwall à la fin de la saison 1954, mais revenait chez Ferrari périodiquement depuis que Farina avait brusquement décidé de se retirer de la compétition. Lancia venait de faire faillite et le jeune Eugenio Castellotti, ex-pilote Lancia, pilotait pour Ferrari à partir de Zandvoort aux côtés de Trintignant et Hawthorn, qui était plus rapide mais avait perdu beaucoup de temps avec des problèmes de boîte, terminant finalement septième.
Convaincu que la Super Squalo était une concurrente pour circuit rapide, les voitures ne réapparurent pas avant le Grand Prix d'Italie à Monza en septembre. Mais à l'époque, Ferrari avait hérité des très sophistiquées Lancia D50 à moteur V8 et les « vieilles » Super Squalo furent confiées à Hawthorn, Trintignant et Umberto Maglioli. Les voitures recevaient une nouvelle boîte transaxle à cinq rapports et une quatrième 555 avait été construite dont Castellotti prit le volant pour la course, après que sa Lancia engagée par Ferrari eut été éliminée. Il se bagarra pour garder les Mercedes d'usine en vue terminant finalement à la troisième place. Mike Hawthorn au volant de 555/1 fut forcé à l'abandon à cause de sa boîte tandis que Maglioli et Trintignant finissaient loin derrière à la sixième et à la huitième place.
Pour 1956 Ferrari se concentra sur la mise au point du V8 de l'ex-Lancia D50. Les Super Squalo étaient devenues inutiles pour Ferrari et des acheteurs furent trouvés pour deux d'entre elles auprès du pilote privé britannique propriétaire de Ferrari Peter Whitehead et de son ami le vétéran Reg Parnell. Pour eux, deux des châssis des voiture 4 cylindres furent légèrement allongés et des 4 cylindres 3,5 litres de Ferrari 860 Monza Sport furent installés pour les courses de Formule Libre dans les épreuves européennes aux antipodes, en Australie et en Nouvelle-Zélande.
La première épreuve pour les deux voitures jumelles, accompagnées de leurs très expérimentés pilotes britanniques, fut la course d'ouverture des jeux Olympiques de 1956 à l'Albert Park, à Melbourne, dans la province de Victoria, le 25 novembre... que Peter Whitehead remporta avec facilité. Restant sur place à Melbourne en compagnie de 555/1, il termina troisième le 2 décembre au Grand Prix d'Australie. Les voitures furent ensuite expédiées en Nouvelle-Zélande, où Whitehead finit second le 12 janvier 1957 au Grand Prix national sur l'aérodrome d'Ardmore, à Auckland, sur l'île nord. D'autres succès suivirent dans les épreuves internationales Libre locales, Whitehead remportant le Lady Wigram Trophy sur cette voiture à Christchurch, sur l'île sud, le 26 janvier, puis en se plaçant troisième à Dunedin le 2 février, avant de gagner à nouveau à Invercargill le 16 février.
Les deux Ferrari Super Squalo de l'équipe Whitehead/Parnell dotées de leur moteur 3,5 litres type 860 furent ensuite vendues à des pilotes locaux, 555/1 à Tom Clark, le riche directeur des emblématiques céramiques Crown Lynn. Il engagea la voiture au cours des trois années qui suivirent, comme suit :
1957
3 mars - Levin, Nouvelle Zélande PREMIER
Avril - Bathurst, Australie course préliminaire PREMIER
Avril - Bathurst « 100 » Abandon
6 octobre - Bathurst Abandon, accident
1958
6 octobre GP d'Australie, Bathurst 9e
23 novembre 23 - Melbourne, Australie 3e
30 novembre - Melbourne qualif. 2 4e
30 novembre - Grand Prix de Melbourne 10e
1959
10 janvier GP de Nouvelle Zélande, Auckland 10e
24 janvier - Lady Wigram Trophy, Christchurch, NZ 9e
31 janvier - Waimate 50, NZ Abandon
7 février - Teretonga qualif. 2, NZ 3e
7 février - Teretonga 5e
28 février - Ohakea course préliminaire 2e
28 février - Ohakea épreuve principale 3e
Mars - Levin Hudson Trophy PREMIER
Cette Ferrari Super Squalo fut ensuite achetée à Tom Clark par un ami néo-zélandais passionné, Bob Smith, qui continua de la faire courir en national et à l'international dans son pays en 1960-63. Ce modèle à moteur avant fut démodé par les Cooper à moteur central puis par les Lotus, Brabham et autres et son meilleur résultat fut une 10e place à Dunedin et à Waimate en 1961.
Au Car Club Trophy d'Auckland le 2 février 1963, sur le nouveau circuit Pukekohe de la ville... « Bob Smith prit la tête dès le départ ... mais rata le droit avant la ligne droite et finit dans les bottes de pailles, presque sur les rails de chemin de fer. La voiture fut seulement légèrement endommagée et put continuer de courir ». Les dommages étaient seulement confinés à la carrosserie et à la suspension avant, mais les coûts de réparation excédaient probablement la valeur de la voiture à l'époque. Elle fut abandonnée dans une casse à Auckland, perdant progressivement son volant, son tableau de bord et son moteur, toujours puissant, qui fut utilisé sur un bateau.
Elle fut finalement ressuscitée pour courir par Garth Souness, qui habilla la voiture d'une carrosserie modifiée de Morris Minor deux portes (elle avait à peu près le même empattement) et y installa un puissant V8 Chevrolet. Comme berline de course à tout faire, pilotée par Souness, elle semblait (et s'avéra) très rapide mais incontrôlable. Engagée à l'origine comme Morris-Chevrolet ou Morris-Corvette, elle acquit rapidement une certaine notoriété en Nouvelle-Zélande sous le nom de Morrari.
La voiture fut par la suite sauvée et préservée par le fondateur du Southland Motor Museum, Len Southward, avant d'être achetée par un joailler de Nouvelle-Zélande et amateur de classiques, Gavin Bain, qui entreprit sa restauration. Au début des années 1970, la voiture fut achetée par un autre amateur et collectionneur britannique, Nigel Moores, simultanément avec le moteur contemporain de la Ferrari 860 de Whitehead à M. Southward. Dans les années 1980 la voiture passa aux mains de Tom Wheatcroft, célèbre fondateur et propriétaire de la Donington Collection de voitures de Grand Prix. Elle passa ensuite à l'Italya Trading company de Yoshiyuki Hayashi au Japon, qui la fit restaurer dans sa configuration originale de Formule 1 2,5 litres, moteur et carrosserie, par le très respecté spécialiste britannique Tony Merrick.
Il conduisit la voiture pour le Grand Prix historique de Monaco à Monte-Carlo les 3 et 4 mai 1997 et en 1998 elle passa aux mains de l'agent de change Nick Harley. Elle apparut au Goodwood Revival Meeting inaugural en septembre, pilotée par Willie Green et fut plus tard exposée au Techno Classica à Essen, en Allemagne, par Klaus Werner. Elle fut ensuite vendue à Roger Willbanks et réapparut au GP historique de Monaco en 2000, pilotée par Martin Stretton. Le mois d'août la vit passer aux mains de son actuel propriétaire, un collectionneur espagnol, qui l'engagea dans quelques-uns des événements les plus prestigieux en 2016, dont le Grand Prix historique de Monaco, le Goodwood Revival et Chantilly Arts & Élégance. Pour l'entretien, le propriétaire actuel la confie au très reconnu Corrado Patella de l'Autofficina Omega, spécialiste de la mécanique Ferrari dans le Nord de l'Italie.
L'une des deux Ferrari 555 Super Squalo de Formule 1 survivantes. Son pedigree qui inclut non seulement un, mais deux champions du monde, plus les points marqués en championnat du monde au Grand Prix de Belgique en 1955 et ses performances en Formule Libre 3,5 litres aux mains du pilote privé britannique Peter Whitehead et du célèbre capitaine d'industrie néo-zélandais Sir Tom Clark sans oublier ses apparitions notoires sous l'aspect de la spectaculaire « Morrari » en font une Ferrari vraiment unique. Nous la recommandons fortement...
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