• Year of manufacture 
    1949
  • Car type 
    Coupé
  • Lot number 
    51
  • Condition 
    Restoration Project
  • Location
    France
  • Exterior colour 
    Red
  • Gearbox 
    Manual
  • Fuel type 
    Petrol

Description

1949 – Jaguar XK 120 Barou Berlinette One-Off
Châssis n° 670028
Carte grise française
Véhicule vendu sans contrôle technique
French registration title
Sold without contrôle technique

Une authentique, unique, performante et élégante berlinette Jaguar de compétition, à palmarès, pas vue depuis près de 40 ans, et éligible aux plus grands événements !
An authentic, unique, high-performance and elegant Jaguar racing berlinetta, with a track record, not seen for almost 40 years, and eligible for the biggest events!

29 août 1951, Nice. La Promenade des Anglais s’est transformée en parc fermé pour la première édition d’après-guerre du mythique Tour de France Automobile. Au programme de cette incroyable épreuve soutenue – comme la version cycliste – par l’incontournable journal L’Equipe, pas moins de 5 239 km découpés en 6 étapes, comportant au total 7 épreuves de classement (spéciales et circuits). C’est près de 100 concurrents qui s’alignent ce jour-là au départ dans un inventaire automobile digne de Prévert, allant de l’Hotchkiss d’avant-guerre à la dernière Ferrari 212 Export en passant par des 2CV, des Jaguar XK120, des Peugeot 203 ou des Aston Martin DB2. Il faut dire que le règlement de ce premier Tour Auto ouvrait la porte à tous et « sans aucune restriction », puisque réservé « aux voitures particulières de série » qui, par la longue liste des transformations autorisées, devenaient des « voitures de série spécialement adaptées ». Pour viser la victoire au général, un système de coefficient est mis en place, supposé rééquilibrer les différences entre les autos, notamment au niveau de la cylindrée du moteur. Mais au final, ce sont bien les « grosses cylindrées » qui auront l’avantage, dont les Ferrari et Jaguar XK 120.
C’est justement au volant de l’un des tous premiers roadsters Open Two Seater (caisse aluminium donc), acheté auprès de l’importateur français Charles Delecroix en conduite à gauche que s’aligne Henri Peignaux, performant gentleman driver et concessionnaire Jaguar pour la région lyonnaise, copiloté par Roger Montabert. La voiture, couleur Battleship Grey, se montre dès le départ très performante, emmenée de main de maître par Peignaux. Lors de la deuxième étape, l’équipage réalise en effet le meilleur temps à la course de cote du Col de Peyresourde, dans les Pyrénées, à plus de 75 km/h de moyenne, laissant notamment derrière le futur vainqueur de l’épreuve, « Pagnibon », au volant de sa Ferrari 212. Hélas, dans la troisième épreuve, Montabert sort de la route, Peignaux est gravement blessé, et la voiture sérieusement endommagée. Durant sa convalescence, Peignaux confie la valeureuse Jaguar accidentée (il semble qu’un châssis neuf de remplacement, non frappé, ait été commandé à l’usine) à un ami carrossier ardéchois, Jean Barou, spécialisé dans les véhicules publicitaires et les voitures de sport.
Quelques mois plus tard, c’est gréée en superbe berlinette, au dessin d’inspiration italienne, que la Jaguar revient à Lyon. Peignaux la vend dans cette configuration à l’un de ses clients, également désireux de tâter de la compétition, un dijonnais du nom de Jean Laroche qui, copiloté par Jean Radix, va prendre le départ du légendaire et très difficile Liège-Rome-Liège 1952. Vu les conditions météo et la dureté de l’épreuve, également appelée Marathon de la Route, qui se court sur route ouverte, en une seule étape de plus de 3 500 km, les compétiteurs aiment y engager des voitures fermées, comme la berlinette Barou, qui dispose également d’un cale-casque pour le copilote, dont le rôle est déjà primordial. L’équipage dijonnais, numéro 82, va réaliser une très belle performance et se hisser à la deuxième place de l’épreuve, derrière la Porsche 356 victorieuse. Cette année-là, sur 125 équipages au départ, on ne compte que 24 finishers…
Barou réalisera encore une berlinette, vue au Lyon-Charbonnières 1954, qui se distingue de la première par une calandre et quelques détails différents. Et également une barquette, aussi engagée au Lyon-Charbonnières, sans plus de succès. Si la deuxième berlinette a disparu, la barquette a survécu, restaurée dans les années 1980 par Roland Urban, spécialiste des Jaguar spéciales, et engagée à plusieurs reprises aux Mille Miglia historiques par l’un de ses propriétaires suivants. Notre sublime et très performante berlinette Jaguar #670028 est revendue en 1952, puis en 1954, avant de sombrer dans l’oubli. C’est par le biais d’une petite annonce que le propriétaire actuel, amateur éclairé, s’en porte acquéreur. Il fait repeindre la voiture – alors blanche – dans sa teinte rouge actuelle, et s’en sert lors de quelques rallyes, où il croise notamment Roland Urban, qui note la grande authenticité de la voiture, son faible degré d’usure, et ses performances élevées. Des caractéristiques également confirmées par Bernard Viart, le pape des XK (que l’on remercie pour les nombreux éléments fournis). Parmi ses spécificités, on notera entre autres les éléments spécifiques aux early XK, un moteur – matching – très équilibré, des jantes Borrani sur-mesure et deux bobines avec contacteur compétition Souriau…
Pas vue depuis près de 40 ans, cette Jaguar unique coche toutes les cases du marché actuel : voiture performante issue d’une marque noble, carrosserie one-off, palmarès en compétition, historique limpide et documenté, état d’origine incroyable, et grande éligibilité. Quelle autre XK 120 sur le marché vous permet en effet de vous engager aux plus grands concours ‘élégance (Pebble Beach ou Villa d’Este notamment) comme aux courses les plus prestigieuses (Tour Auto et Goodwood entre autres…). Une chance unique à ne pas laisser passer.

29 August 1951, Nice. The Promenade des Anglais was transformed into a closed park for the first post-war edition of the legendary Tour de France Automobile. On the programme for this incredible event, supported - like the cycling version - by the unmissable L'Equipe newspaper, were no less than 5,239 km divided into 6 stages, with a total of 7 classification events (special stages and circuits). Nearly 100 competitors lined up at the start that day in an inventory of cars worthy of Prévert, ranging from pre-war Hotchkiss to the latest Ferrari 212 Export, as well as 2CVs, Jaguar XK120s, Peugeot 203s and Aston Martin DB2s. It has to be said that the rules of this first Tour Auto opened the door to all and ‘without any restrictions’, since they were reserved for ‘production passenger cars’ which, thanks to the long list of authorised transformations, became ‘specially adapted production cars’. In order to aim for overall victory, a coefficient system was introduced, which was supposed to even out the differences between the cars, particularly in terms of engine capacity. But in the end, it was the ‘big guns’ that had the advantage, including the Ferraris and Jaguar XK 120s.
It was at the wheel of one of the very first Open Two Seater roadsters (with an aluminium body), purchased from French importer Charles Delecroix in left-hand drive, that Henri Peignaux, an accomplished gentleman driver and Jaguar dealer for the Lyon region, took to the track, co-driven by Roger Montabert. The car, coloured Battleship Grey, proved to be a top performer from the outset, driven by Peignaux in masterly fashion. On the second stage, the team set the fastest time in the Col de Peyresourde hill-climb in the Pyrenees, averaging over 75 km/h, leaving the event's eventual winner, ‘Pagnibon’, at the wheel of his Ferrari 212, behind. Unfortunately, in the third race, Montabert went off the road, Peignaux was seriously injured and the car was badly damaged. During his convalescence, Peignaux entrusted the battered Jaguar (it seems that a new, unstamped replacement chassis had been ordered from the factory) to a friend from the Ardèche, Jean Barou, a coachbuilder specialising in publicity vehicles and sports cars.
A few months later, the Jaguar returned to Lyon rigged as a superb berlinetta car with an Italian-inspired design. Peignaux sold it in this configuration to one of his customers, also keen to try his hand at competition, a man from Dijon by the name of Jean Laroche who, co-driven by Jean Radix, was to take part in the legendary and very difficult Liège-Rome-Liège 1952. Given the weather conditions and the toughness of the event, also known as the Marathon de la Route, which was run over open roads in a single stage of more than 3,500 km, the competitors liked to enter closed cars, such as the Barou berlinette, which also had a helmet holder for the co-driver, whose role was already essential. The Dijon team, number 82, put in an excellent performance and finished second in the event, behind the winning Porsche 356. That year, only 24 of the 125 starting crews finished the race...
Barou also produced another berlinetta, seen at the 1954 Lyon-Charbonnières, which differed from the first in its grille and a few other details. He also made a barchetta, which was also entered in the Lyon-Charbonnières, but was no more successful. While the second berlinette has disappeared, the bachetta has survived, restored in the 1980s by Roland Urban, a specialist in special Jaguars, and entered several times in the historic Mille Miglia by one of its subsequent owners. Our sublime, high-performance Jaguar saloon #670028 was sold in 1952 and again in 1954, before fading into oblivion. It was through a classified ad that the current owner, an enlightened enthusiast, purchased the car. He had the car - which was white at the time - repainted in its current red hue, and used it in a number of rallies, where he met Roland Urban in particular, who noted the car's great authenticity, its low level of wear and tear, and its high performance. These characteristics were also confirmed by Bernard Viart, the pope of XKs (whom we thank for the many details he provided). The car's special features include elements specific to early XKs, a very well-balanced matching engine, bespoke Borrani wheels and two coils with a Souriau competition contactor...
Not seen for almost 40 years, this unique Jaguar ticks all the boxes on today's market: a high-performance car from a noble marque, one-off bodywork, a track record in competition, a clear and documented history, incredible original condition, and great eligibility. What other XK 120 on the market allows you to enter the greatest elegance competitions (Pebble Beach or Villa d'Este in particular) as well as the most prestigious races (Tour Auto and Goodwood among others...). A unique opportunity not to be missed.

Est. 350 000 – 450 000 €

Ce véhicule sera vendu aux enchères lors de la vente d’automobiles de collection du départ du Tour Auto, organisée par l’étude AGUTTES le lundi 7 avril 2025 au Parc des Expositions de la Porte de Versailles, à Paris.
Le catalogue numérique est disponible sur notre site internet.

N’hésitez pas à nous contacter pour tout renseignement complémentaire.
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01 47 45 93 01

This car will be sold by auction by AGUTTES Auction House at the start of the Tour Auto, in Paris Expo Porte de Versailles, Paris, France, on April the 7th, 2025.
The digital catalog is available on our website.

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