• Year of manufacture 
    1927
  • Car type 
    Convertible / Roadster
  • Country VAT 
    FR
  • Lot number 
    32
  • Reference number 
    Aguttes - Spring Sale 2022 - 32
  • Drive 
    LHD
  • Condition 
    Original Condition
  • Location
    France
  • Exterior colour 
    Black

Description

1927 – Bugatti Type 35 C (R)

Carte Grise Française de collection

Châssis : 38343 (voir texte)
Moteur : 219

- Reconstruite par un expert français de la marque dans les années 1990
- Moteur, pont, train avant d’origine
- Voiture performante et fiable, très belle patine
- Nombreuses participations Le Mans Classic, Grand Prix de l’Age d’Or, Circuit des Remparts d’Angoulême, Bugatti à Monthléry…

3 août 1924, circuit éphémère des Sept Chemins, au sud de Lyon, 9h du matin : vingt voitures s’élancent pour le très couru Grand Prix de l’Europe. Au programme, sept heures de course sur un difficile et sinueux circuit de 23 km de long. Si les Sunbeam Grand Prix sont données favorites, les Delage 2LCV 12-cylindres et Alfa Romeo P2 ne sont pas en reste. Pourtant, la presse et le public n’ont d’yeux que pour les nouvelles Bugatti…

Radiateur en forme de fer à cheval, profil de carrosserie en « aile d’avion » avec pointe Bordino, essieu avant forgé, jantes en aluminium coulé avec tambour de frein intégré, fil à freiner pour retenir les vis de caisse : la Type 35 se singularise d’entrée de jeu par tout un tas de détails remarquablement esthétiques et techniques. Sans oublier son moteur 8-cylindres en ligne arbre à cames en tête de 2l de cylindrée, dérivé des Type 30 et 38 de tourisme, qui développe désormais 110 ch. Si le Grand Prix de Lyon se solde par un désastre retentissant (la faute à des pneumatiques Dunlop non adaptés), Ettore Bugatti a néanmoins réussi son coup. La nouvelle voiture de course made in Molsheim marque les esprits et va rapidement s’imposer comme LA voiture à battre. D’autant plus grâce au fait que le Patron, qui manie le marketing aussi bien que la planche à dessin, fait office de pionnier en proposant cette authentique voiture de compétition à la vente : n’importe quel pilote amateur, néophyte ou confirmé, peut s’aligner à son volant en Grand Prix aux côtés des voitures d’usine et des pilotes de premier plan. Il vient d’inventer avant tout le monde le concept de voiture compétition-client. Grâce à cette large diffusion, la Bugatti Type 35 (et ses dérivés, en 4 ou 8-cylindres, en 1,5 l ou 2,3 l, atmosphériques ou à compresseur, et à simple ou double arbre à cames en tête) remportera un nombre incalculable de victoires, se forgeant le plus beau palmarès de toute l’histoire de la compétition automobile, avec notamment un titre de Champion du monde en 1926 et cinq succès consécutifs à la très réputée Targa Florio entre 1925 et 1929. C’est aujourd’hui encore la Bugatti classique la plus mythique et l’archétype incontestable de la voiture de Grand Prix des années 1920.

Apparue avec l’évolution de la réglementation des courses, la Type 35 C se singularise notamment de la Type 35 « Grand Prix de Lyon » par son moteur, toujours en 2 l de cylindrée, mais désormais suralimenté par un compresseur de type Roots, dessiné par l’ingénieur Moglia, et qui porte maintenant la puissance du sublime moteur Bugatti à 150 ch. Première Bugatti suralimentée, la Type 35 C est pour beaucoup la meilleure et la plus équilibrée des 35.

Environ 340 Bugatti Type 35 seront construites jusqu’en 1930. Si on ne peut dire que la 35 était la meilleure dans tous les domaines, elle fut la plus complète et la plus homogène. Une qualité exceptionnelle qui a donné naissance au mythe des Pur Sang de Molsheim.

En 1978, un amateur de la première heure achète chez un ferrailleur de Joué-les-Tours, dans l’Indre-et-Loire, quelques morceaux de l’épave de la Bugatti Type 38 cabriolet #38343, dont le moteur (numéro #219), en très bel état apparent. Aidé par l’un de ses amis, expert reconnu de la marque, iI décidera finalement de se lancer dans la reconstruction d’une Bugatti Grand Prix en partant de ce moteur, identique à celui du Type 35, à l’exception du carter inférieur. Mais si certains ont déjà greffé un moteur de Type 38 dans un châssis de Grand Prix en modifiant ou changeant ce fameux carter, nos deux amateurs ont l’intelligence de conserver le moteur tel quel, en fabriquant des entretoises spécifiques. Le moteur est reconstruit en Angleterre, chez le spécialiste Ivan Dutton, qui monte notamment un vilebrequin neuf, tandis que les blocs sont réalésés et que l’arbre à cames est restauré. C’est également lui qui fournit un train avant d’origine (modèle plein, non numéroté), alors que le reste des pièces est de facture anglaise et française, comme le châssis, et que certaines pièces sont d’origine, comme les carters de pont (numéro #344). La voiture reprend vie sous la forme d’une Type 35 C, avec un radiateur large réalisé chez Audoly, à Nice, et un compresseur (seule pièce neuve achetée en Argentine).

La sublime Bugatti noire, qui fait ses premiers tours de roues au début des années 2000, fait sensation à chacune de ses apparitions. Elle est engagée à plusieurs reprises (2002 et 2003) à l’incontournable événement Bugatti à Montlhéry, organisé par l’expert Jean-Michel Cérède, qui est sollicité pour examiner la voiture en 2004. Sa conclusion est éloquente : « Nous sommes en présence d’une Bugatti chronologiquement composite, mais dans son ensemble conforme à la configuration du modèle 35 C de 1927. (…) La voiture est maintenant opérationnelle et j’ai eu l’opportunité d’en apprécier le fonctionnement à grande vitesse sur le circuit de Montlhéry » (copie du rapport jointe au dossier). La voiture se montre en effet particulièrement véloce, et va être engagée dans un certain nombre de rallyes et de courses historiques (dont les Journées d’Automne au Mas du Clos, le Grand Prix de l’Âge d’Or à Dijon, le Grand Prix de Pau historique, le Circuit des Remparts d’Angoulême ou encore Le Mans Classic).

Cette voiture, immatriculée sous l’identité de la Type 38 Cabriolet à laquelle elle emprunte notamment le moteur (rappelons-le, identique à celui d’une Type 35), présente l’occasion rare d’acquérir une Bugatti construite autour de trois éléments d’origine majeurs (moteur, train avant et pont). Un vrai atout dans l’échelle d’authenticité d’une Bugatti telle que définie par le Bugatti Owners Club. Ses performances, son parfait état de fonctionnement et son inimitable patine sauront achèveront de séduire les amateurs du genre…

Est. 300 000 – 400 000 €

1927 - Bugatti Type 35 C (R)

French historic registration title

Chassis n° 38343 (see text)
Engine n° 219

- Rebuilt by a French expert of the brand in the 1990's
- Original engine, rear and front axles
- Reliable car with a very nice patina
- Numerous participations in Le Mans Classic, Grand Prix de l'Age d'Or, Circuit des Remparts d'Angoulême, Bugatti à Monthléry...

3rd August, 1924, “Sept Chemins” temporary track, south of Lyon, 9 am: twenty cars set off for the very popular Grand Prix de l'Europe. On the programme, seven hours of racing on a difficult and winding 23 km long circuit. If the Sunbeam Grand Prix cars are the favourites, the Delage 2LCV 12-cylinder and Alfa Romeo P2 are not to be outdone. However, the press and the public only had eyes for the new Bugatti...

With its horseshoe-shaped radiator, “aeroplane wing" body profile with Bordino tip, forged front axle, cast aluminium wheels with integrated brake drum, and brake wire to hold the body screws in place, the Type 35 stands out from the start with a whole host of remarkably aesthetic and technical details. Not to mention its 2-litre in-line 8-cylinder overhead cam engine, derived from the Type 30 and 38 touring cars, which now develops 110 bhp. Although the Lyon Grand Prix was a resounding disaster (due to unsuitable Dunlop tyres), Ettore Bugatti was nevertheless successful. The new race car made in Molsheim made an impression and quickly became the car to beat. This was made all the more so by the fact that the boss, who was as good at marketing as he was at drawing board, was a pioneer in offering this genuine competition car for sale: any amateur driver, whether a novice or an experienced one, could drive it in Grand Prix races alongside the factory cars and top drivers. It has just invented the concept of the competition-customer car before anyone else. Thanks to this wide distribution, the Bugatti Type 35 (and its derivatives, with 4 or 8 cylinders, 1.5 l or 2.3 l, naturally aspirated or supercharged, and single or double overhead camshafts) won countless victories, building up the most successful record in the history of motor racing, including a World Championship title in 1926 and five consecutive victories in the renowned Targa Florio between 1925 and 1929. It is still the most legendary classic Bugatti and the archetypal Grand Prix car of the 1920s.

The Type 35 C appeared with the evolution of the racing regulations, and was distinguished from the Type 35 "Grand Prix de Lyon" by its engine, still with a 2-litre capacity, but now supercharged by a Roots-type compressor, designed by the engineer Moglia, and which now brings the power of the sublime Bugatti engine to 150 bhp. The first supercharged Bugatti, the Type 35 C is for many the best and most balanced of the 35s.

Around 340 Bugatti Type 35s were built up to 1930. While it cannot be said that the 35 was the best in every respect, it was the most complete and consistent. This exceptional quality gave rise to the myth of the Molsheim thoroughbred.

In 1978, an early enthusiast bought a few pieces of the wreckage of Bugatti Type 38 cabriolet #38343 from a scrap dealer in Joué-les-Tours, Indre-et-Loire, including the engine (number #219), which was in apparently very good condition. With the help of one of his friends, an acknowledged expert on the marque, he finally decided to start rebuilding a Bugatti Grand Prix using this engine, identical to the Type 35, except for the lower crankcase. But if some people have already grafted a Type 38 engine into a Grand Prix chassis by modifying or changing this famous crankcase, our two amateurs have the intelligence to keep the engine as it is, by making specific spacers. The engine is rebuilt in England, by the specialist Ivan Dutton, who fits a new crankshaft, while the blocks are re-bored and the camshaft is restored. He also supplied an original front axle (solid model, unnumbered), while the rest of the parts are of English and French manufacture, like the chassis, and some parts are original, like the axle cases (number #344). The car comes back to life as a Type 35 C, with a large radiator made by Audoly in Nice and a compressor (the only new part bought in Argentina).

The sublime black Bugatti, which took its first turns on the wheel in the early 2000s, caused a sensation at each of its appearances. It was entered several times (2002 and 2003) at the not-to-be-missed Bugatti event in Montlhéry, organised by the expert Jean-Michel Cérède, who was asked to examine the car in 2004. His conclusion is eloquent: "We are in the presence of a chronologically composite Bugatti, but as a whole it conforms to the configuration of the 1927 35 C model. (...) The car is now operational and I have had the opportunity to appreciate its operation at high speed on the Montlhéry circuit" (copy of the report attached to the file). The car is indeed particularly fast, and will be entered in a number of rallies and historic races (including the Journées d'Automne at Mas du Clos, the Grand Prix de l'Âge d'Or in Dijon, the historic Grand Prix de Pau, the Circuit des Remparts in Angoulême and Le Mans Classic).

This car, registered under the identity of the Type 38 Cabriolet from which it borrows the engine (identical to that of a Type 35), presents a rare opportunity to acquire a Bugatti built around three major original elements (engine, front axle and bridge). A real asset in the scale of authenticity of a Bugatti as defined by the Bugatti Owners Club. Its performance, its perfect working order and its inimitable patina will seduce the amateurs of the genre...

Est. €300 000 - 400 000

Aguttes – Auction House in Paris
The Spring Sale 2022 / 27th of March

Public Viewing:
Vendredi 10 décembre : 12h-20h
Samedi 11 décembre : 10h-18h
Dimanche 12 décembre : 9h-12h (appoitment only)

Contact: +33 1 47 45 93 01 / [email protected]

The Auction Sale:
Sunday 27 March 2022 : 14:00 PM

Aguttes
164 bis avenue Charles de Gaullle
92 200 Neuilly-sur-Seine

For more information:
Contact: +33 1 47 45 93 01 / +33 6 16 91 42 28 / [email protected]

https://expertise.aguttes.com/estimation-automobiles-de-collection/


Aguttes
164 bis, avenue Charles de Gaulle
Neuilly-sur-Seine
92200 Neuilly-sur-Seine
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